mercredi, mars 25, 2009

mardi, mars 24, 2009

1989: La Pologne sort du communisme*

"La 'Table Ronde' de 1989 a réuni le pouvoir et l'opposition. Un moment historique? Un 'compromis pourri'?...

Aujourd'hui,il faut rappeler la portée historique de ce moment exceptionnel. Il a en effet initié la fin du 'socialisme réel' en Pologne et annoncé de futurs changements révolutionnaires - puisque d'autres pays du bloc soviétique on très vite suivi l'example polonais.

Il faut aussi se rappeler tous ces gens qui, à l'époque, se son assis autour de cette table. Guidés par des intérêts différents (...)ils ont essayé de mettre en place des solutions à l'impasse dramatique dans laquelle se trouvait alors la Pologne. (...)

La table ronde fut à la fois une fin et un début. D'une manière symbolique et concrète, elle mettait un point final à l'histoire de la Pologne communiste. C ar elle mettait pour la première fois face à face le pouvoir et la société civile (représentée pour Lech Walesa). (...)

Aujourd'hui, la plupart des sujets abordés par la table ronde peuvent nous sembler incompréhensibles parce que ceux qui y ont participé étaient encore enfermés dans la llgique de leur temps. (...)

L'expression de "réfolution" (réforme et révolution), un terme forgé en son temps par Timothi Garton Ash, lui va comme un gant. Selon lui, ce qui s'est passé entre l'hiver 1988 et le printemps 1989 n'était en fait que la recherche d'une sorte de synhtèse entre la révolution et la réforme évolutive entreprise sur le corsps du système communiste. Certains points contenus dans les accords de la table ronde, signés le 5 avril 1989, étaient de nature politique et concernaient le fonctionnement de l'Etat.Rapidement mis en oeuvre, ils ont immédiatement provoqué des conséquences que personne n'aurair pu imaginer auparavant. (...)

Le grand mérite de la manoeuvre entreprise en 1989 est d'avoir réussi à trouver un point d'équilibre entre deux parties qui se vouaient une haine mutuelle dont on a aujourd'hui du mal à imaginer la force. Sans ce dialoge, il n'y aurait jamais eu de compromis. Par princime, les accords de la table ronde devaient être provisoires.Sinon, comment un système politique aurait-il pu fonctionner avec une Dièete hybride et un Sénat librement élu? D'autant que les deux institutiones étaient en concurrence. Comment aurait-on pu maintenir des restrictions à la liberté d'expresion alors que paraissaient déjà de nombreux journaux indépendants et que le débat public se faisait de plus en plus ouvert?

Le Table Ronde offrit un cessez-le-feu qui, avec le temps, se transforma en paix durable, renforcée par des institutions et des lois créées par le nouveu pouvoir.

D'autres scénarios étaient pourtant envisageables, dont deux complètement opposés. Selon le premier, le pouvoir allait renverser la Table Ronde après avoir perdu les élections et reprrendre le contre de la situation par des moyens musclés. Mais rien de tel ne s'est produit par la suite, ni au lendemain du scrutin du 4 juin, ni dans les semaines et les mois suivants (...) ils se voyaient forcés d'abandonner le contre des institutions de l'Etat, jusq'à ce que tout lui échape, y compris la présidence de la Pologne.

Selon le second scénario, le nouveau pouvoir allait trhair l'esprit pacifique de la table ronde et passer à une décommunisation agresive, sans exclure des méthodes sanglantes contre le régime précédent. Mais rien de tel ne s'est produit non plus. La politique des faits accomplis a contribué à un énlargissement des espaces de liberté. Du jour au lendemain, certains compromis obtenus de haute lutte sont devenus anacrhoniques, dépassés qui'ils étaient par la réalité. C'est justement ce caractère évolutif du système qui a permis d'éviter une vindicte populaire qui pouvait paraître moralement et socialement justifiée. La population avait ses raisons pour le faire, mais le moment n'était jamais le bon. Mieux encore: les idéaux démocratiques l'emportant de façon aussi spectaculaire, l'ambiance n'était pas propice à revenir en arrièere en excluant, punissant ou stigmatisant des groupes entiers.

LA TABLE RONDE NE GARANTISSAIT PAS - PARCE QU'ELLE NE LE POUVAIT PAS- QU'IL N'Y AURAIT PLUS DE CORRUPTION, DE CHÔMAGE OU D'INJUSTICES. LES ACCORDS CONCLUS ENTRE FÉVRIER ET AVRIL 1989 N'ONT FOURNI QU'UN CADRE DÉMOCRATIQUE, C'ÉTAIT LE RE DES GOUVERNEMENTS SUCCESSIFS DE LUI DONNER UN CONTENU. AUJOURD'HUI, LES HYPOTHÈSES AFFIRMANT QU'ON A RATÉ QUELQUE CHOSE AU MOMENT DE LA TABLE RONDE SON INVÉRIFIABLES. MIEUX VAUT PROFITER DES CHANCES QU'ELLE NOUS A OFFERTES À TOUS."

*Wieslaw Wladyka

Je trouve intéressant (et de la que j'ai mis l'entrée) la façon dont la réalité revienne de temps en temps, comme un grand cercle.
Donc, le fait de nous renseigner de la réalité passé des autres pays devienne plutôt une obligation nécessaire pour le Salvador. Bien entendu, l'article ne parle pas du même contexte, des mêmes acteurs...me je voudrais bien remarquer la relation de pouvoir qui existait lors la Table Ronde Polonaise et la façon avec laquelle ils ont été capables de marcher, ensemble, dans le même direction.

Grenoskate



Ssssssssssssssssss kate
Grenoble
Yessssssssssssssssssss

Nature





En tant que je sois proche à l'eau, proche à la terre, ce lien la, ce lien invisible avec ma "Tierra-Madre", "Pacha Mama" va persister. Chaque fois, chaque fois.